Protection efficace des patient·es atteint·es de SEP contre les infections
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Quels vaccins les patient·es doivent-il·elles recevoir avant/pendant un traitement de fond (DMT) et à quoi faut-il faire attention dans la pratique quotidienne? Un groupe de consensus des deux sociétés savantes ECTRIMS (European Committee for Treatment and Research in Multiple Sclerosis) et EAN (European Academy of Neurology) a maintenant publié pour la première fois des recommandations correspondantes spécialement pour le paysage thérapeutique européen.1
L’EAN et l’ECTRIMS estiment que la pandémie de COVID-19 a mis en évidence de manière dramatique l’importance d’une protection vaccinale suffisante, y compris pour les patient·es atteint·es de SEP, ainsi que la nécessité d’une attention accrue des médecins. Cela vaut aussi bien pour les risques éventuels liés aux infections que pour les interactions indésirables dans le contexte de l’administration de DMT modernes avec un large spectre d’activité immunologique, selon le groupe de consensus.
Recommandations de vaccination présentées de manière pratique
Les recommandations traitent de 7 questions relatives à la sécurité et à l’efficacité des vaccins chez les patient·es atteint·es de SEP. Outre les aspects d’une stratégie de vaccination globale, elles comprennent surtout des recommandations détaillées sur la vaccination avant ou pendant le traitement par des DMT. La vaccination de sous-groupes spécifiques, par exemple enfants et adolescents, femmes enceintes, patient·es âgé·es, ainsi que des voyageurs internationaux (questions 5 à 7) est également abordée.1 Des instructions détaillées doivent faciliter la mise en œuvre dans la pratique quotidienne, a expliqué la professeure Susana Otero-Romero, Barcelone, première auteure des recommandations du consensus, lors de leur présentation pendant la conférence ACTRIMS-ECTRIMS 2023 à Milan.2
En principe, les patient·es atteint·es de SEP doivent recevoir tous les vaccins standard; d’autres vaccins peuvent être administrés en fonction de la disposition individuelle ou de l’indication clinique. Les auteur·es soulignent que les vaccins standard, comme ceux contre la grippe, le tétanos ou l’hépatite B, ou le vaccin BCG n’augmentent pas le risque d’exacerbation de la SEP et/ou de progression du handicap chez les patient·es atteint·es de SEP avec ou sans traitement modificateur de la maladie (DMT).1
Vaccins inactivés ou vaccins vivants atténués?
Les vaccins inactivés peuvent être administrés en toute sécurité à tou·tes les patient·es avec ou sans DMT. Pour les vaccins vivants atténués, cela s’applique aux patient·es sans DMT ou sous traitement immunomodulateur (interférons ou acétate de glatiramère). Conformément aux recommandations 1 et 10, l’administration de vaccins vivants atténués doit être évitée chez les patient·es recevant du tériflunomide, des modulateurs de la S1P, de la cladribine, de l’alemtuzumab ou des anticorps anti-CD20 en raison du risque d’infections liées au vaccin. Cela vaut en particulier pour les patient·es sous traitement par le fumarate de diméthyl (DMF) ou le natalizumab (recommandation 10). Chez les patient·es qui doivent suivre un traitement immunosuppresseur, la synchronisation optimale entre le traitement immunosuppresseur et la vaccination doit être décidée individuellement. Le tableau 1 indique les intervalles recommandés entre la dernière dose d’un DMT et l’administration de vaccins vivants atténués.1
Tab. 1: Intervalles recommandés entre la dernière dose d’un DMT et l’administration de vaccins
Les auteur·es soulignent que les données disponibles sur de nombreux aspects de l’immunisation des patient·es atteint·es de SEP avant ou sous traitement par DMT sont encore limitées. Les nouvelles connaissances permettront d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la vaccination des patient·es atteint·es de SEP.
Une dose suffit-elle si l’on doit agir rapidement?
Une publication récente des collaborateur·rices du centre de traitement de la sclérose en plaques de Barcelone (Cemcat) montre qu’une vaccination avec une dose unique de vaccin vivant atténué avant le début d’un DMT dans le cadre de la prise en charge de routine peut éventuellement conduire à une réponse immunitaire rapide et efficace chez un pourcentage significatif de patient·es, a rapporté le professeur René Carvajal, de Barcelone, lors de la conférence ACTRIMS-ECTRIMS 2023.3,4 L’étude de cohorte rétrospective, appariée, contrôlée a évalué l’évolution de 96 patient·es atteint·es de SEP associée à un CIS («clinically isolated syndrome») ou de SEP cliniquement confirmée (cohorte Cemcat) après l’administration d’une dose unique de vaccin vivant atténué contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) ou le virus varicelle-zona (VAR; total: n = 60). Le groupe de contrôle était composé de 36 patient·es atteint·es de SEP ayant reçu deux vaccins ROR ou VAR standard.
Le taux de séroconversion était de 66,7 % (IC à 95 %: 53,3–78,3) dans le groupe ayant reçu un vaccin unique contre 97,2 % (85,5–99,9) dans le groupe témoin (p < 0,001). Chez les patient·es ayant obtenu une séroprotection, les titres d’anticorps GMT (titre moyen géométrique) étaient comparativement élevés. Les auteur·es en concluent que, compte tenu de la séroprotection obtenue, un vaccin unique peut être envisagé chez environ deux tiers des patient·es pour lesquel·les une immunisation rapide est nécessaire.3,4
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